Shaper of the month: Alex Chireux

Shaper of the month: Alex Chireux

Bonjour, je m’appelle Alex et j’ai 41 ans. Je suis originaire de Compiègne dans l’Oise et je vis à Helsinki (Finlande) depuis presque 20 ans. Après une quinzaine d’années passées dans l’enseignement j’ai souhaité me réorienter vers la menuiserie. Je pratique les sports de glisse d’hiver depuis presque 40 ans, ski, snow, ski de fond et un peu de télémark…j’ai même connu le monoski !

1) Bonjour Alex, tu as fabriqué un snowboard, qu’est ce qui ta donné envie de le fabriquer toi-même ?

Tout est parti d’une discussion avec un ami sur les boards de la marque Hammer, un super fabricant de snows des années 90 malheureusement disparu depuis. On a voulu s’amuser à en reshaper une. De fil en aiguille, je me retrouve aujourd’hui à monter une entreprise de fabrication artisanale de skis, snows …skates et wakes (à venir). Lunik, basée à Helsinki. C’est un rêve qui prend forme.

2) Peux-tu nous expliquer les différentes étapes de la fabrication ?

Pour les skis comme pour les snows, le principe est le même : le sandwich.
Une semelle entourée de carres. Ensuite, j’utilise une première couche de fibres sur laquelle viendra se poser le noyau en bois. La deuxième couche de fibre puis le placage final. Tout est stratifié avec de la résine d’époxy.
La particularité se trouve dans les composants. Il serait prétentieux de parler de planches bio alors j’utiliserais le concept de planches « raisonnables ». La semelle est Ptex (Isosport 7500) et les carres en acier. J’utilise des fibres naturelles de lin, du bois local (noyau et placage) et une résine biosourcée. Pour les champs j’utilise du chêne, local lui aussi.

3) Tu utilises le système de presse Thin Air Press de Roarockit, pourquoi ce choix et comment as-tu connu Roarockit ?

En effet, j’utilise le système de Roarockit. Je l’ai découvert tout simplement en lançant une recherche sur le net, presse à vide d’air. Il est super simple d’utilisation et efficace. Pour le moment, il m’a permis de presser 3 snowboards et 2 paires de skis. De plus, quand j’ai commencé ce projet, le manque de moyen (atelier dans un garage, pas de financement) m’a obligé à chercher les solutions les moins onéreuses et les plus accessibles. J’utilise le grand modèle (40×80 inches). Il est suffisamment long pour y glisser un moule en mousse haute densité et mon sandwich. Pour gagner du temps j’utilise un aspirateur de chantier pour évacuer la plus grosse partie de l’air puis la pompe livrée avec le kit. Jusqu’à aujourd’hui, rien à reprocher à ce système. La pression est suffisante pour laminer mes snows et mes skis, le vide tient jusqu’au lendemain. Et surtout, la presse se plie facilement et ne prend donc pas de place, ce qui est primordial quand on travaille dans un espace réduit.

4) Tu as maintenant pu tester la board (Laponie ?), qu’en penses-tu ? Parfait du premier coup ? Des améliorations à apporter ?

J’ai même pu tester 3 boards et 2 paires de skis. Ce que j’en pense, des boards ou de la Laponie ? Pour les planches, excellentes surprises à chaque fois. Que ce soit par rapport au shape donc au type d’utilisation, par rapport à l’épaisseur de noyau et au flex, tout correspondait à mes attentes. Des prototypes réussis.
La Laponie, c’est comme sur les cartes postales. C’est froid, les journées sont courtes mais il y a de la super neige. Nous avons eu toutes les conditions possibles : Soleil, grosse tempête où même les téléskis devaient fermer, pistes bien dures et peuf entre les sapins.

Parfait ? Hum…pas loin. Je dois maintenant améliorer les finitions afin de rendre ces produits vendables. Un exemple simple, utiliser des placages un peu plus fins, qui seront plus simples à laminer. Un petit détail qui a beaucoup d’importance.

5) As-tu d’autres projets en cours ou à venir ?

Je dois honorer ma première commande pour le début du mois de mars. Une paire de skis orientés piste avec une finition « chêne » (comme ceux de la photo).
Les prochains prototypes seront axés sur la glisse printanière et estivale, à savoir skate et wakeboard.
À terme, si l’entreprise se développe suffisamment, développer des ateliers de fabrication de skate au sein des écoles… je reste un peu prof dans l’âme. Et pour cela, je compte sur les produits Roarockit (promis, ils ne m’ont pas payé pour dire ça ).

6) Des remerciements, dédicaces ?

Tout d’abord, merci à Sarah de Roarockit de me proposer cette interview. Merci pour vos produits qui me permettent et me permettront de continuer à développer mon activité.
Merci à mon épouse et à mes enfants qui me soutiennent dans ce projet.
Un « special thank » pour Laurent (Skate Crisis @youtube) sans qui ce projet n’aurait certainement pas vu le jour.

Et merci à toutes celles et ceux qui m’aideront à réaliser mon rêve (Lunik) d’une quelconque manière que ce soit.

Merci Alex ! Et bon ride !

Vous pouvez voir la vidéo du test des skis et snowboard handmade d’Alex accompagné de Laurent en Laponie en cliquant sur ce lien.

Shaper of the Month : MojoBoxGuitars

Shaper of the Month : MojoBoxGuitars

Nous continuons notre tour du monde incroyable des Shaper Roarockit. Et comme vous le savez, nos kits ne servent pas qu’à fabriquer des skate. Alors après avoir découvert Aled sur notre page instagram , fabricant de stylos avec nos chutes de matières premières, c’est au tour de MojoBoxGuitars alias Pierre Marc Martelli qui utilise la technologie Roarockit pour fabriquer des guitares absolument sublimes. Nous vous souhaitons une belle découverte 🙂

 

Commençons par une présentation de notre “Shaper of the month”. D’où viens-tu ? Quel âge as-tu ? Que fais-tu dans la vie ? Tes passions ?

J’ai 56 ans. Je suis méditerranéen et mes racines sont ici, même si j’ai passé mon enfance en région parisienne. La lutherie est ma seconde vie professionnelle, car j’ai travaillé pendant une trentaine d’années dans le Design graphique et l’illustration. J’ai commencé par bricoler mes propres guitares, puis celles des copains, puis j’ai construit une Archtop Jazz – un peu le summum de la lutherie guitare : une révélation ! J’étais complètement envoûté : je ne pensais plus qu’à ça, au bois, au son, aux formes… Ça ne m’a jamais quitté, je m’endors en pensant Guitare et j’y pense toute la journée ! J’ai réalisé un rêve, avec le sentiment que tout ce que j’ai fait précédemment n’était que le préambule d’aujourd’hui. Bref, c’est le pied…

Depuis combien de temps as-tu commencé le travail du bois ? Connais-tu ce savoir-faire depuis longtemps ?

Je ne connaissais quasiment rien au bois avant de me passionner pour la lutherie, mais c’est une matière avec laquelle j’ai été instantanément en connexion. Travailler le bois ne m’a jamais semblé compliqué – même s’il faut savoir apprivoiser certaines essences. Maintenant, il m’arrive fréquemment de regarder un arbre ou un meuble en y voyant les guitares qu’il contient ! Et j’ai plaisir à retrouver certains arbres comme on retrouve de vieux copains.

Comment en es-tu arrivé à fabriquer des guitares ?

Pour être luthier, il faut à mon avis trois qualités : aimer la musique, aimer le bois et aimer les musiciens. C’était mon cas. La lutherie m’a aussi enseigné quelques vertus comme la patience, l’écoute (du client guitariste) ou encore l’humilité face aux inévitables erreurs, car je ne connais pas d’artisan qui n’en fait pas, il y a tellement de compétences à maîtriser. Construire des instruments est complexe, incertain, parfois frustrant. Mais la plupart du temps, c’est puissamment gratifiant ! Aujourd’hui, je ne vois vraiment pas ce que pourrais faire d’autre…

 

 

Quel sorte de bois utilises-tu pour fabriquer tes guitares ?

On distingue les bois de la lutherie acoustique et ceux de la lutherie électrique. Mais ils ont en commun d’être des bois de « raisonnance » : Les épicéas, Red Cedar, palissandre, acajou, ébène sont des bois traditionnellement utilisés dans la lutherie acoustique. Le frêne, le tilleul, le noyer, l’érable sont davantage choisis pour les électriques, car il faut combiner leurs qualités acoustiques et mécaniques. Mais je cherche sans cesse de nouvelles essences à essayer… Ou d’autres matériaux.

Comment as-tu choisi le nom “MojoBoxGuitars” ? A-t-il une signification particulière ? Une histoire ? 

Ahh, bonne question ! Le Mojo est une qualité et… Un truc intraduisible ! Le Mojo est au musicien ce que le Groove ou le Swing sont à la musique : une énergie, un feeling qu’il FAUT avoir sinon c’est pas la peine ! Comme je suis un grand fan de Blues, il était certain qu’il me fallait du Mojo… La Box, c’est le nom que JB Lenoir – un immense Bluesman – donnait à sa guitare (écoutez I Feel So Good). Un jour j’ai fait un + un et j’ai trouvé Mojo Box Guitars, des « boîtes à Mojo » : l’objectif de toutes mes grattes !

 

 

Utilises-tu les technologies Roarockit ? Te sont-elles utiles au quotidien ?

J’utilise un kit Thin Air Press TAP 26 et je peux dire sans exagérer que ça change ma vie ! Les collages, en lutherie, sont souvent précis, d’accès complexes, sur des formes compliquée. On doit coller des pièces fragiles (les barrages, par exemple) sur d’autres pièces délicates : coller sous vide permet d’optimiser les pressions à exercer tout en gérant des galbes et des épaisseurs différentes. Idem pour le collage de plaquages de bois sur des formes torturées, par exemple.

Tout ça avec une poche sous vide une simple pompe manuelle : je tire mon chapeau aux concepteurs et je leur dis : merci les gars !

 

Comment as-tu découvert Roarockit ?

En cherchant sur Internet ce type d’équipement, généralement beaucoup plus lourd et cher…

Sur quoi travailles-tu en ce moment ? Quels sont tes futurs projets ?

J’ai toujours au moins une guitare en chantier, en ce moment une solidbody avec des essences inhabituelles (du Polownia et du Tamarin, entre autres). J’ai également mis au point un modèle acoustique Cross-over à cordes nylon dont la particularité est d’être proposé à un tarif compressé, sous une barre symbolique de 2 000 €, ce qui est peu pour une guitare d’artisan fabriquée comme ses grandes sœurs qui coûtent au moins le double… Cette approche, très militante, qui vise à « démocratiser » la lutherie artisanale me tient beaucoup à cœur.

Au titre des projets, il y a aussi la volonté d’introduire le plus possible des essences de bois locaux comme alternative aux essences tropicales qui deviennent chères et compliquées à utiliser du fait d’une législation très restrictive. Une approche partagée par de nombreux luthiers Français.

Ou peut-on te trouver ? (physiquement si as une boutique ou tous les réseaux web)

Mon atelier est situé dans le centre de Marseille, 27 boulevard de la Corderie, à deux pas du Vieux Port. J’y accueille les guitaristes avec plaisir, également pour les travaux courants de réparation ou de restauration. Je dispose également d’une boutique Reverb, d’un compte instagram et d’une page Pro Facebook. Un site Web est en chantier… Depuis 2 ans ! Ouais, je sais…

Un dernier commentaire ou une spéciale dédicace ? Vas-y c’est ton moment

Eh bien, même si c’est pas trop mon genre, je vais faire une spéciale dédicace à… Moi-même ! Pour avoir eu le cran de quitter, à plus de 50 balais, un job où je gagnais bien ma vie et de tout investir dans une passion qui est devenue mon métier. Avec les incertitudes et les doutes, les cahots financiers, les heures passées sans compter à l’établi, souvent 7 jours sur 7. Pour avoir acquis ces compétences seule, en me relevant tant de fois après m’être cassé la gueule. Pour tout ça, et pour plein d’autres raisons – je dis : bien joué, mec ! ;=)

 

KriD Strassenbretter – Daniel Krismer

KriD Strassenbretter – Daniel Krismer

Daniel contacted us a few weeks ago with pictures of his builds and what he was up to! We loved his decks and couldn’t resist putting forward his project that has gone from a winter hobby to a passion and small board building line. Give it up to this board builder in Austria!

 

KriD Strassenbretter

 

1) So Daniel, can you tell us a little about yourself, where do you come from ? Where do you currently live ? What do you do ?

My name is Daniel Krismer, age 31, since I was born, I live in Kufstein, that’s a nice small town in Tirol/Austria. I’m married and proud daddy of 2 lovely kids. I love to ride motorcycles and play guitar. I was skating for fun since I was a little boy, trying new tricks with my friends at the park, now I enjoy more cruising around than doing tricks.

 

2) We understand you have recently started building skateboards, how did this come about ? Any particular reasons ?

I love to work in my workshop, no matter what to do, to fix something or rebuild an old motorcycle. Last autumn I kept an eye out for a new winter project. With my motorcycle students, I spend a lot of time on the parking lot to do some basic excercises. To get throw the exercises I use a skateboard, a 10 year old 7,5 Minilogo with independent trucks and monster wheels. After a thousand scratches and a realy bad griptape, I decided that it´s time for a new one. I surfed the internet and then ….from Skateshop – to google diy skateboard … and 5 hours later .. I had a new winter project.

 

winter skateboard building project

 

3) You have launched a facebook page for « KriD Strassenbretter » (@skateboards4fun), can you tell us about it and how it is going so far ?smile

Last November I pressed the first decks, and the results were wow. I´d never thought that I could build a skateboard like that. It´s currently a great hobby, I can do it alongside my family, when my kids go to bed, I go to my workshop. A few month ago I decided to publicise my boards. Therefore facebook is the perfect platform. It’s not my goal to earn livelihood, but to create a customized skateboard is really cool, but I cannot use so many boards on my own, so I decided to sell them. The feedback is great and the feedback is motivation to go on.

 

4) You use the Roarockit  Thin air press to build your decks, how did you come across us and how do you find it so far ?

A friend of mine builds skis and he presses also with a vacuum press. I searched online for vacuum bags and alternatives. After a few hours of reaserch I found your homepage. And the first order was done. I only use your thin air press. I like it to build my own molds and go to the timberdealer to look after the right veneer. Usually I use european maple and ash. Your vacuum bags are amazing. The material is hard-wearing and longlasting. It´s a really great idea to press without an expensive vacuum pump. Thank you for a great product like that.

Thin Air Press_mg_2622sm_mg_2642sm

 

 

 

 

 

 

 

5) Any future projects or plans with « KriD Strassenbretter » (@skateboards4fun) ?

My next project is to get a straight line throw my boards, find my style. I just start out on my sk8boardbuilder career, « lol ». In addition I have another new project : a powder-surfer . Hopefully I can show you the results in the near futur .

 

deck longboard-deck

 

 

 

 

 

 

 

 

6) Little end note : any favorite saying, special deck or personnal note you would like to add?

It’s amazing, how quickly an idea becomes a passion. I hope that I can build many skateboards in the futur.krid-logo

You can checkout, follow and buy KriD Strassenbretter boards on facebook ! 

 

Melody Boards – Mélanie Blanchard

Melody Boards – Mélanie Blanchard

Ce mois-ci, vous avons le plaisir de vous présenter Melody Boards. Mélanie Blanchard est une passionnée de la fabrication de planches et de design.

melanie-blanchard

 

1- Peux-tu nous faire une petite présentation de toi, d’où viens tu, quel âge as-tu, où habites tu ..etc ?

Je m’appelle Mélanie Blanchard, j’ai 25 ans et j’habite à CHINON. J’ai habité quelques temps sur Paris pour y exercer le métier de graphiste/illustratrice et après un an j’ai voulu retourner à ma campagne natale à Chinon.

 

 

 

2- Tu as lancé ta propre marque de planches fait main, quand as-tu commencé ce projet et pourquoi ?longboardcruising

L’idée de fabriquer des planches moi même m’est venu très rapidement après être rentrée en Touraine. Je n’avais qu’une petite planche que j’utilisais tout le temps sur Paris et j’en voulais une nouvelle, plus grande, plus personnalisée … sauf que je n’avais pas un rond! Je travaillais sur mon book d’illustration en même temps et tout cela est venu presque naturellement, j’avais besoin de nouveaux supports et c’est comme ça qu’est née ma première planche!

C’était un peu l’aventure, j’avais une brève idée de ce que je voulais et je me suis lancée. J’ai pris quelques planches de contreplaqué dans mon grenier que j’ai collé avec une bonne armada de serre joint! Cette première planche avait l’épaisseur d’un steak mais c’était la mienne avec mon dessin.

Je me suis très vite prise au jeu, ensuite j’ai découpé ma première planche de street qu’on avait du m’offrir au collège pour en faire un cruiser. On ne pouvait plus m’arrêter!

 

3- Quelles sont les spécificités de Melody Boards ?

 

Hand made decks

 

La spécificité de Melody Boards c’est justement les illustrations. Il m’arrive très souvent que les personnes me donnent un petite idée de ce qu’ils veulent, je fais un croquis et c’est parti! Il m’est même arrivé de dessiner le chien d’un petit garçon par exemple, du coup on a organisé une petite séance photo et le petit est reparti avec sa planche avec son chien dessus. On peut pas faire plus personnalisé! J’adore dessiner et je trouve ça excellent de pouvoir faire cela sur un support aussi intéressant qu’un skateboard.

 

4- Pourquoi le nom Melody Boards ?

Je suis une grande fan de Serge Gainsbourg alors c’est mon petit clin d’œil perso envers cet artiste de talent. Et puis, je sais pas pourquoi mais les gens confondent souvent mon prénom avec Amélie et aussi Melody.

 

5- Tu utilises notre Thin Air Press et Érable Canadien, pourquoi et comment nous as-tu trouvé ?bambou-sous-vide

J’utilise votre thin air press car c’est vachement pratique! Ça prend pas de place et on peut faire pleins de moules différents.

Le service client est génial, si j’ai une question on me répond super rapidement.

Je vous ai trouvé lors du Fise à Montpellier, j’avais déjà entendu parler de vous sur internet mais c’est toujours mieux de rencontrer les personnes directement, surtout lors d’un événement comme celui-ci!

 

6- As-tu une type de planche préférée et pourquoi ?

J’adore toujours autant un bon vieux longboard pour faire du cruising. Il n’y a rien de mieux qu’une bonne balade en bord de Loire/mer au soleil couchant!

 

7- Des futures projets, types de planches en vues ?

J’ai commencé à faire des objets en skateboard recyclé, des skateurs me donnent leurs vieilles planches cassées et je leur donne une seconde vie! Je trouve ça vraiment intéressant, c’est fou ce que l’on peut faire avec des skates (décapsuleurs, porte-clés, manche de couteaux…)

skates-recyclesporte-cles couteaux-en-skate coque-samsung

 

 

 

 

 

 

Et pour les planches j’ai commencé des longboards en bambou et bientôt il y aura pleins de nouveaux shapes donc une en drop deck que j’ai hâte de commencer!

 

8- Des remerciements, dédicaces ?

J’ai beaucoup de monde à remercier, tout ceux qui m’ont soutenu dès le début, qui ont toujours été là même pendant les coups dur. Ce soutient c’est hyper important, ça donne énormément de baume au cœur et toujours l’envie de continuer et de faire toujours plus.

Ma famille, qui se cotise à tout mes anniversaires pour m’acheter du nouveau matériel, mes amis qui m’aident à faire connaître mon travail. Mon père qui m’a transmis l’amour du bois. A toutes ces personnes je veux leur dire un grand merci.

 

planche-bambou

Vous pouvez suivre Melody Boards sur facebook
Et sur son site www.melodyboards.com

Wealow – Marie Brossard

Wealow – Marie Brossard

Nous avons le plaisir ce mois-ci de vous présenter Marie brossard, shapeuse et créatrice de la marque Wealow, voici son interview:

Boards Artisanales

Boards Artisanales

Petite Intro:

Je m’appelle Marie, j’ai 23 ans et je vie à Lyon, j’ai réalisé une mise à niveau en arts appliquées à Bellecour école d’art et j’ai ensuite intégré la vie professionnelle afin de préparer financièrement mon projet.


1. Bonjour Marie, tu viens de lancer Wealow, en quoi consiste ce projet et pourquoi ?

Bonjour Sarah, alors Wealow est une entreprise artisanale qui propose des boards au design féminisé. J’essaye au mieux de tendre vers une démarche éco-responsable et de traiter avec des produits et partenaires français.


2. Quelles techniques utilises-tu pour la fabrication et la décoration de tes planches?

J’utilise la technique de la sérigraphie.


3. Qu’est ce qui t’as poussé à monter ce projet ?

D’abord l’illustration, mes études en art m’ont plongés dedans mais il me manquait un travail plus matérielle. Le travail du bois que m’offre la création de skate a donc été la solution a un travail qui me correspond vraiment.


4. Tu utilises du placage érable Canadien Roarockit, pourquoi ce choix et comment as tu connu Roarockit ?

J’ai connu Roarockit sur internet et j’ai choisi de travailler avec Roarockit car vous êtes basé en France et je tiens à travailler au maximum avec des produits et partenaires nationaux, de plus vous proposez plusieurs types de placages que ça soit pour streets, pour longboards ou même en bambou. Enfin l’équipe est top et je n’ai jamais été déçu.

 


5. C’est le tout début de Wealow, comment cela se passe t-il pour l’instant ?

Ca se passe plutôt bien, je prépare des cartes de visite et des flyers afin de mieux faire connaître la marque, et je commence quelques modèles uniques.

Wealow Boards

Wealow Boards

6. Quels sont vos projets du moment et à venir ?

Pour la suite je souhaite développer surtout des modèles uniques et un partenariat avec des artistes est en train de se mettre en place, ainsi que des expositions sur Lyon.


7. Des remerciements, dédicaces ?

Oui quelques remerciement, d’abord à Manon Duport qui à réalisée les photos, à Ninon Chaboud pour toutes ses bonnes idées et à Unique en série qui m’a fait découvrir avec fraîcheur la sérigraphie.

 

 

Vous pouvez suivre Wealow sur facebook et commandez aussi directement sur son site internet !

Page Facebook Roarockit Skateboard Europe